Les enfants de l’espoir pour un monde solidaire – Annick de Giry et Bruno Pilorget

enfantsdelespoir

« Les crayons et les livres sont les armes qui mettent en échec le terrorisme. »

Malala (Pakistan)

« On n’est jamais trop jeune pour aider les autres. »

Kesz (Philippines)

« Plus les conditions d’existence sont précaires, plus la famille est importante. »

Sandra (Colombie)

« J’ai compris que l’on gâchait mon enfance et que des gens essayaient de la sauver. »

Om (Inde)

« Est-il juste que nous ayons à nous réveiller au bruit des balles ? Les enfants ont le droit d’être protégés! »

Mayra (Brésil)

« Grandir dans un camp de réfugiés signifie grandir sans futur. »

Baruani (République démocratique du Congo)

« Je me marierai quand je veux. »

Memory (Malawi)

« Ce sont les enfants qui travaillent qui donnent au monde une leçon de courage, pas les étoiles du sport commanditées par des marques, pas les hommes d’affaires et leurs millions. Ces enfants sont les vrais héros. »

Craig (Canada)

Ces mots sont ceux des enfants, huit enfants parmi tant d’autres à travers le monde qui ont vécu – et qui continuent à vivre pour la plupart – dans des conditions extrêment difficiles. Du Canada au Philippines, du Brésil au Pakistan, de la R.D. Congo à la Colombie, de l’Inde au Malawi, les mots affluent et circulent, des mots emplis de douleur, de colère, d’injustice, d’intolérance, des mots nécessaires et précieux qui éclairent et qui donnent sens à leurs cris. Ces enfants se battent à coup de mots. Dire haut et fort l’indicible pour se faire entendre au plus loin et au plus grand nombre. Malgré la proclamation des droits de l’enfant par l’ONU en 1959, des millions d’enfants font encore leurs premiers pas dans des camps, des bidonvilles, des favelas, dans des rues misérables, souvent livrés à eux-même, abandonnés par leurs parents. Ils savent à peine parler qu’ils travaillent durement des journées entières, pas le temps pas les moyens d’aller à l’école. On force les jeunes filles à se marier dès leur puberté. On leur impose une vie. Certains ne connaissent que la violence et l’horreur de la guerre… Ces enfants ne grandissent pas, ils sont déjà grands en venant au monde. Leur enfance leur est volé.
Alors certains de ces enfants refusent leur condition et font vibrer leurs voix autour d’eux. Ils croient en l’humanité, leur coeur est plein d’espoir. À l’aide d’associations, de travailleurs sociaux, ils osent prendre la parole au nom de tous, aller au devant des politiques. Leur courage n’a pas de bornes. Ils rassemblent, ils mobilisent, ils créent des liens, on les écoute.
Les récits de Malala, Kesz, Sandra, Om, Mayra, Baruani, Memory et Craig résonneront longtemps dans tout mon être. Huit récits poignants, qui à chaque fois se teintent d’une lueur d’espoir.

KODAK Digital Still Camera

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Des liens pour aller plus loin : KidsRights et Amnesty international

Les enfants de l’espoir pour un monde solidaire, documentaire d’Annick de Giry et Bruno Pilorget, à partir de 9 ans, Les éditions des éléphants, Avril 2016 —

8 commentaires sur “Les enfants de l’espoir pour un monde solidaire – Annick de Giry et Bruno Pilorget

  1. Un livre fort on dirait ! Ça me tord les boyaux quand je vois des enfants souffrir autant, j’ai lu des reportages sur ces enfants syriens, orphelins qui vivent dans des camps insanes (mais il y en a tant d’autres à sauver)….

    1. Oui, le livre est fort mais plein d’espoir. Ce sont les enfants eux-mêmes qui apportent l’espoir à d’ autres enfants. Des enfants qui disent non, qui avancent et à l’aide d’associations font bouger les choses.

  2. Des maux traduits en mots qui me touchent profondément. Ceux de Malala sont venus me chercher, l’éducation est une arme redoutable. La misère est partout…
    Je t’embrasse fort ma Nadège

    1. Un petit livre fort qui éclaire la réalité, le quotidien de tant d’enfants à travers le monde et montre que certains luttent et emportent dans leur sillage d’autres enfants pour changer les mentalités de leur pays respectif. Bises.

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