« Une fleur tombe d’une branche… elle se ressaisit, c’est un papillon. Une fleur tombe d’une branche… » et Zhou Chu l’écrase violemment par terre avec son pied. Zhou Chu est un jeune homme brutal, une force de la nature gonflée d’orgueil. Un sans-coeur. Depuis l’enfance, Zhou Chu est arrogant avec tout le monde, petits et grands. Il cherche sans cesse à dominer l’autre, à l’épater, à l’humilier. Le village entier le trouve mauvais mais personne n’ose le dire… il les impressionne. Seule la belle Yisha, sa cousine, parvient à le tempérer.
Un jour, un homme met Zhou Chu au défi de combattre deux fléaux qui sèment la terreur alentour : le tigre « mangeur d’hommes » et le « monstrueux poisson ». L’un rôde dans la montagne, l’autre hante la rivière. Ce que l’homme ne dit pas à Zhou Chu, c’est que lui-même apparaît aux yeux de la population comme étant le troisième fléau.
Conquérant, impétueux et fier, le voilà parti au-devant du féroce félin. Un sabre à chaque main, il se jette sur le fauve avec une puissance incroyable et les enfonce dans le corps de la bête, la tuant sur le coup. Quant à la lutte avec le gigantesque poisson, elle durera des jours et des nuits. Le monstre finira par trépasser mais Zhou Chu disparaîtra dans les flots.
Les villageois fêtent joyeusement leur tranquilité revenue. Personne ne s’inquiète de Zhou Chu. Ce dernier revient pourtant d’un pas lent, le corps affaibli et le coeur fatigué. Une immense tristesse envahit tout son être lorsqu’il comprend que les rires et les lumières au loin ne célèbrent pas le héros mais sa mort.
Adapté d’une légende chinoise, cet album parle de la rédemption, du combat avec soi-même pour atteindre la sagesse. Les illustrations d’inspiration chinoise sont majestueuses, tantôt violentes, tantôt douces, dans le mouvement ou l’immobilité, et toujours émouvantes.
« J’ai dû quitter ma chrysalide pour comprendre la vie du papillon. »
« Se dépasser soi-même est plus important que dominer les autres. »
Livre reçu en Service de Presse.
— Le Héros, album jeunesse de Pierre Cornuel, dès 8 ans, Éditions HongFei, Novembre 2015 —
Oui, c’est très beau, vraiment. les illustrations aussi que l’on reconnaît dans la tradition mais empreintes de modernité.
Un bien joli mélange de tradition et de modernité dans le dessin et dans le texte. Un message universel.
Les illustrations sont magnifiques!
Bises
Elles sont sompteuses et prennent toute la page (album grand format), et le papier est très agréable au toucher. Un bel album.
Les illustrations sont tellement belles! On reconnait là la touche asiatique, et puis cette légende chinoise pleine de sagesse. Je comprends ton coup de cœur ma belle Nadège, précieuse amie.
Tu écris des billets tellement magiques ❤
Oui, les dessins sont magnifiques. En plus, le format de cet album est très grand. Je t’embrasse.