Nu intérieur – Belinda Cannone

C’est en dansant un tango qu’il la rencontre – elle, l’Autre, Ellénore. L’homme, à l’aube de la cinquantaine, marié depuis une décennie, avec l’Une, qu’il aime mais… la prise de conscience de son âge avançant, de son « statut de mortel », d' »un « fléchissement d’élan vital », accentuée par un infarctus, l’incite à retourner danser… Vibrer, tanguer, enlacer, à nouveau grâce à La Milonga. Avec, à l’esprit, l’envie claire de déceler quelques sentiments amoureux. Le désir ardent brûlant dévorant revivra en lui. Intensément, joyeusement. profondément. Bouleversant ainsi son état intérieur : sentiments exacerbés, choc, confusion. Bien plus qu’un adultère, on entre dans l’intime, le dedans. On voit les oscillations du désir et du cœur. Leurs ramifications. Leurs conflits. Le désir par définition fugace, les sentiments tenaces, l’inclination à l’attachement. Au-delà du désir de la passion, envisager le couple, le rêver. L’homme ne peut pas s’en empêcher, sans cesse en tension… en mouvement alternatif – amour toujours / désir morsure. Des troubles qui s’emballeront faisant tournoyer – à l’intérieur – des papillons noirs… la mélancolie.

Nu intérieur, roman de Belinda Cannone, éditions de L’Olivier, 2015 —

Un commentaire sur “Nu intérieur – Belinda Cannone

  1. Une auteure que j’apprécie particulièrement, découvert avec son « petit éloge du désir », et surtout son « Adieu à Stephan Zweig ».

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