Rituel de fin d’année : le tag Je lis donc je suis… composé avec des titres de livres lus en 2018
Catégorie : De choses et d’autres
Je lis donc je suis (édition 2017)
Heureuse année 2018 !
2017 n’a pas été une grande année de lecture – les aléas de la vie… -, mais j’ai lu tout de même de sacrés bons livres ; je pense au roman Les Furies de Lauren Groff, au roman jeunesse Je suis ton soleil de Marie Pavlenko et aux albums jeunesse La retraite de Nénette de Claire Lebourg (- 6 ans) et Le jardin du dedans-dehors de Chiara Mezzalama et Régis Lejonc (+ 6 ans).
Ce blog, commencé en 2010 sur une autre plateforme, poursuit son petit bonhomme de chemin depuis janvier 2011 sur WordPress, avec sérénité et plaisir. Je ne m’impose aucune contrainte, aucun défi, je lis au gré de mes envies. Les piles de livres prennent de la hauteur, mais ce n’est pas grave… cela ne m’effraie plus.
Merci infiniment à vous tous qui me lisez, laissez des petits mots. Je suis chaque année étonnée de voir mes statistiques grimper – 106 000 vues en 2017 -. Et je suis désolée de ne pas toujours avoir le temps de lire vos chroniques, de laisser des commentaires sur vos blogs respectifs.
Je vous souhaite
une douce et heureuse année
2018.
Je lis… donc je suis (édition 2016)
Comme chaque année, c’est un plaisir de remplir ce tag avec des titres de livres lus durant l’année. Il s’en dégage toujours une douce poésie. Retrouvez celui de Noukette, Philisine…
Décris toi…
Comment te sens tu ?
Décris où tu vis actuellement…
Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ?
Ton moyen de transport préféré ?
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est…
Toi et tes amis vous êtes…
Comment est le temps ?
Quel est ton moment préféré de la journée ?
Qu’est la vie pour toi ?
Ta peur ?
Quel est le conseil que tu as à donner ?
La pensée du jour…
La douleur porte un costume de plumes
Comment aimerais tu mourir ?
Les poissons ne ferment pas les yeux
Les conditions actuelles de ton âme ?
Ton rêve ?
La valse des arbres et du ciel
La nuit étoilée, Vincent Van Gogh (1889)
Heureuse année 2017!
Des promesses des espoirs. Des idées des envies. De l’amour de l’amitié. De la douceur de la chaleur. De la bonté de la tolérance. De la curiosité du partage. Des paysages des visages. Des échanges de la musique. De la poésie de l’imagination. Des romans des histoires. Des images des couleurs. De l’écoute de la solidarité. De l’harmonie, de la sagesse. De l’entente de la fraternité…
Et les mots de May, du blog vie-de-miettes qui rejoignent tant les miens :
À vous qui passez par là, un peu, beaucoup, à la folie, passionnément, je vous souhaite une douce et heureuse année 2017.
Saisir l’instant… aujourd’hui j’ai quarante ans.
Saisir l’instant, l’attraper au vol, le garder précieusement en soi, ne pas se soucier du temps qui passe, réciter Carpe Diem comme un mantra, enfin essayer… aujourd’hui j’ai quarante ans.
« Saisir l’instant tel une fleur
Qu’on insère entre deux feuillets
Et rien n’existe avant après
Dans la suite infinie des heures.
Saisir l’instant.
Saisir l’instant. S’y réfugier.
Et s’en repaître. En rêver.
À cette épave s’accrocher.
Le mettre à l’éternel présent.
Saisir l’instant.
Saisir l’instant. Construire un monde.
Se répéter que lui seul compte
Et que le reste est complément.
S’en nourrir inlassablement.
Saisir l’instant.
Saisir l’instant tel un bouquet
Et de sa fraîcheur s’imprégner.
Et de ses couleurs se gaver.
Ah ! combien riche alors j’étais !
Saisir l’instant.
Saisir l’instant à peine né
Et le bercer comme un enfant.
A quel moment ai-je cessé ?
Pourquoi ne puis-je… ? »
Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981
Edward Hopper, Morning Sun, 1952
La lettre de Rosalie à David
Il y a quelques jours sur France Inter, Isabelle Carré parlait à Augustin Trapenard de la lettre de Rosalie écrite à David dans le film de Sautet, César et Rosalie… j’ai revu l’extrait, j’ai lu la lettre… que c’est beau, que c’est émouvant…
« … Moi je marche sur les longues plages
C’est une maison qu’on avait oubliée.
Carla dit qu’elle se rappelait la couleur des volets.
Moi, je suis sûre que ce n’est pas la même.
Mais tu sais comment sont les choses qu’on aime, on a beau les repeindre...
Le vent s’est levé lundi et je suis contente et je t’écris ma cinquième lettre et je m’attends à ton cinquième silence.
J’entends toute la famille qui vit et qui rit en bas et si je t’écris que je suis triste, c’est malhonnête et je le sais.
Je ne te reverrai pas et je le sais aussi et pourtant, je voudrais qu’on me dise où tu es.
Où tu es ? Tu vis et tu ne réponds pas.
Evidemment, Marie-Thé a failli se tuer en sautant d’un rocher.
Simon est amoureux.
J’ai acheté deux robes, une petite bleue et une petite blanche au marché du matin.
Maman a passé son permis de conduire, on se demande pourquoi tout à coup.
Antoine est venu nous voir.
Pour les robes, ce n’est pas vrai, je n’ai rien acheté, mais je dirais n’importe quoi pour te parler de moi.
Ce n’est pas ton indifférence qui me tourmente, c’est le nom que je lui donne : la rancune, l’oubli.
David,
César sera toujours César,
et toi, tu seras toujours David qui m’emmène sans m’emporter,
qui me tient sans me prendre
et qui m’aime sans me vouloir… »
Joyeuses Pâques!
De retour!
Merci à tous pour vos petits mots. Me voici donc de retour sur la blogosphère… doucement mais sûrement. J’avais oublié à quel point un déménagement était épuisant. Peu de temps pour lire donc ces dernières semaines, pas de temps du tout pour écrire des critiques ni pour vous lire. Je reviens donc sur la pointe des pieds avec quelques livres dans mon escarcelle… dont je vous parle bientôt entre deux déballages de cartons.
Blog en pause…
Un petit mot pour vous dire que le blog est en pause pour une durée indéterminée… Nous déménageons dans quelques jours et même si je continue à lire, je n’ai absolument pas le temps d’écrire des billets. Alors je vous dis à bientôt et je file faire des cartons!!