Les plumes d’Asphodèle (4)

lesrosesmonet.jpgLes roses – Claude Monet

Notes pour plus tard

Il n’y a pas de hasard,
Pour donner du sens à l’existence.
Prendre le plaisir là où il est,
En humer la quintessence,
De quelques grains, modeler un chapelet,
Un bijou précieux, singulier et bizarre.

Comme une rose que l’on n’ose pas cueillir,
De peur de la froisser,
Lentement, faire grandir le désir naissant.
S’en délecter, en profiter, le tisser.
Le couvrir de baisers fracassants.
D’attentions en caresses, l’entretenir.

Chanter aujourd’hui
Les lendemains enchanteurs.
Sortir du bocal, le rouge poisson.
L’eau est plus claire ailleurs.
Se libérer des contrefaçons,
Des poses et de l’ennui.

Sans en perdre son latin,
Comme sur la margelle d’un puits,
Garder l’équilibre
Et travailler ses appuis.
D’un geste libre
Avancer, l’esprit serein.

Bannir la prolifération d’ idées noires
et de rêves dévorés
Ne pas prôner l’immédiateté,
Imaginer des songes dorés.
L’époque décadente, l’oublier.
N’en tirer aucune gloire.

Les mots à insérer dans le texte étaient : PLAISIR, HASARD, PROFITER, CUEILLIR, AUJOURD’HUI, LENDEMAIN, ROSE, SEREIN, POISSON, PROLIFERATION, LATIN, IMMEDIATETE, MARGELLE, DESIR, DECADENT, DEVORE

lesplumesd'asphodèle

Les textes des autres participants sont chez Emilie

Publicité

26 commentaires sur “Les plumes d’Asphodèle (4)

  1. Doux et frais comme un matin d’avril au poisson frétillant…
    Comment ça, on est en mars ? Plus pour longtemps ! 😉
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

  2. Tout a été dit que j’aurais voulu te dire, Nadège 😉
    La poésie de bon matin c’est aussi agréable que de voir le soleil se lever.
    J’ai adoré tes lignes printanières.
    Bises d’O.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s